La gestion du stress en compétition est une question cruciale pour nos différents coachs. Voici comment certains de nos coachs expérimentés abordent ce défi :
Melisa (Coach C1-C2) :
« Avec les enfants de 5 à 10 ans, ils ne se posent pas tellement de questions, car nous ne mettons aucun enjeu dans les compétitions. Ce qui compte pour moi, c’est la familiarisation avec l’environnement. Pour les rassurer, je leur dis que les juges sont très gentils et qu’il faut faire de grands sourires pour avoir une bonne note, un peu comme « à la maison ». C’est toujours efficace ! ».
Elle souligne aussi l’importance de créer un environnement ludique :
« Certains prennent cela pour un jeu, et ça aide énormément à réduire la pression. »
Christen (Coach C3-C4) :
« Pour moi, la clé est de rester concentré sur chaque engin, un à un, plutôt que de penser à l’ensemble du concours. Je leur dis souvent : Fixez-vous un objectif atteignable et concentrez-vous là-dessus.»
Elle ajoute aussi un conseil pour atténuer le stress externe :
« J’encourage mes gymnastes à faire abstraction du public et de leurs parents, car cela peut ajouter un stress inutile. »
Jeff (Coach C5-C7) :
« Chaque gymnaste est différente, et ce qui fonctionne pour l’une ne fonctionnera pas forcément pour l’autre. »
Jeff met un point d’honneur à personnaliser son approche :
« Pendant les entraînements, je travaille beaucoup sur la projection mentale, le renforcement positif, et la cohérence cardiaque. Mais en compétition, mon rôle est de les détendre, parfois avec des blagues pourries ou en parlant de tout et de rien. Je suis toujours là, juste à côté, pour leur souffler les dernières consignes à l’oreille avant qu’elles montent sur l’engin. »
Ariane (Coach CDammes) :
« Je n’ai pas de formule magique pour vaincre le stress, mais on y travaille toute l’année. J’utilise des exercices de concentration, de renforcement de l’estime de soi et de visualisation. Le jour J, je leur fais prendre de grandes respirations pour canaliser leur énergie. »
Elle insiste aussi sur l’importance de l’approche individuelle :
« Certaines ont juste besoin d’un petit ‘allez, vas-y, tu sais faire’, tandis que d’autres préfèrent qu’on leur change les idées en discutant de tout et de rien. »
Tous s’accordent sur un point : la gestion du stress est un processus continu et personnalisé, nécessitant à la fois préparation mentale et une grande sensibilité à l’individualité de chaque gymnaste.
